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Comment bien imprimer soi-même ses photos ?
Pour bien imprimer ses photos soi-même il faut - idéalement - trois ingrédients : calibrer son écran avec certaines valeurs cibles, son imprimante et avoir un poste de contrôle du tirage, idéalement avec un éclairage "standardisé". Voyons tout cela en détail maintenant...
Sur cette page je souhaite vous faire part de mes conseils pour mettre en place un bon "softproofing" c'est-à-dire une chaîne d'impression qui permette d'avoir un résultat final fidèle à vos attentes, sans gâchis de papier. Nous allons donc étudier en détail les trois ou quatre étapes qui vous permettront, presque à coup sûr, d'avoir un tirage fidèle à votre intention et donc proche de ce que vous avez sur votre écran. Si vous avez lu quelques pages de ce site vous savez maintenant que cela passe par un calibrage de votre chaîne graphique. Cela rendra votre travail infiniment plus facile et vos résultats moins aléatoires mais je vais essayer également de vous donner des conseils que d'aucun pourra utiliser, j'espère, à bon escient, même si vous n'avez pas encore calibré votre chaîne graphique... C'est parti !
Tout commence par l'affichage de votre photo : comment régler et calibrer son écran lorsqu'on imprime soi-même ses photos ?
L'image affichée doit ressembler au plus près à votre tirage donc comment pouvez-vous vous assurer que votre écran est correctement réglé ? Faut-il partir du tirage et ses propriétés ou avancer au doigt mouillé !?
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1 - Au commencement, il y a le tirage
Pendant longtemps, sans le savoir, nous réglions nos écrans pour obtenir une bonne correspondance écran / tirage. Il n'y avait donc pas de question à se poser. Mais avec l'avènement de nouvelles pratiques dans la diffusion des images (Web, réseaux sociaux) ou une utilisation plus polyvalente tournée de plus en plus vers la vidéo, nos besoins ont changé et le choix des valeurs cibles lors du calibrage ou le simple réglage de nos écrans ont changé également. Il n'est plus rare de voir des écrans calibrés avec deux profils (donc deux étalonnages) pour convenir à ces deux usages différents.
Ici, nous allons nous intéresser de plus près aux propriétés des tirages pour savoir comment régler notre écran...
1 - La blancheur du papier - Selon la blancheur de votre ou vos papiers préférés - si vous avez une préférence marquée - alors il pourra être pertinent de calibrer votre écran en faisant attention à la température de couleur de votre point blanc.
Mon conseil à propos de la température de couleur du point blanc de votre écran - Si votre papier est bien blanc préférez un illuminant D65 - 6500K - et si votre papier préféré est plus chaud (sans azurant optique) alors essayez de le calibrer en dessous de 6000K. Comme toujours et comme je le répéterai à chaque fois, faites des essais pour trouver votre réglage idéal à VOUS. Je ne vous donne que des pistes à explorer.
2 - La Dmax de votre papier - La Dmax d'un papier mesure la profondeur maximum des noirs après impression. Par extension, on peut en déduire son contraste donc la différence de luminance entre le blanc du papier et le noir le plus profond imprimé par votre couple imprimante/encre noire et si l'on va jusqu'au bout de la démarche, on peut en déduire le contraste que devrait avoir notre écran pour faire un bon softproofing même si on n'a pas Photoshop. Mais pourquoi "si on n'a pas Photoshop ?" Parce que dans Photoshop, on peut faire du softproofing avec le menu "Affichage > Format d'épreuve > Personnalisé" dont je reparle plus bas. Celui-ci vous permettra d'afficher à l'écran votre image telle qu'elle devrait être une fois imprimée - À LA CONDITION - que vous ayez calibré votre imprimante. Cela fonctionne plutôt bien et permet alors de ne pas avoir à calibrer son écran avec un contraste trop bas donc gênant pour tous les autres usages de votre ordinateur.
Mon conseil pour choisir le bon contraste de votre écran si vous ne retouchez pas vos photos avec Photoshop : pendant très longtemps le contraste natif de nos écrans était mesuré sous les 500 : 1. Or il se trouve qu'il y a une corrélation mathématique entre la Dmax d'un papier et le contraste de l'écran : Dmax = (Log10) x Contraste. Ainsi si l'on prend le contraste de 287 : 1 que l'on retrouve dans i1 Profiler ou Calibrite Profiler si l'on ne souhaite pas utiliser le contraste natif de son écran, on peut calculer qu'il fait référence à une Dmax de 2,46 soit environ 2,5. Une Dmax de 2,8 correspond à un contraste de 630 : 1.
Mais à quoi correspond une Dmax de 2,5 ? Eh bien à des papiers type Gloss ou barytés. Certains papiers photo High-Gloss peuvent monter à une Dmax de 2,8. Pour résumer on peut donc choisir et essayer les contrastes suivants pendant le calibrage de son écran selon le type de papier photo que l'on utilise :
- Papier mats, Canvas, texturés : Dmax autour de 1,4 / 1,8 correspondent à un contraste écran de 50 : 1.
- Papiers Gloss ou Semi-Gloss : Dmax autour de 2,4 correspondent à un contraste de 250 : 1 ,
- Papiers High-Gloss : Dmax de 2,8 correspondent à un contraste de 630 : 1.
Maintenant, calculons le niveau de noir qu'il faudrait choisir dans le logiciel de calibrage d'écran pour obtenir le contraste demandé. Le contraste est juste une division entre la luminance maxi et mini de l'écran donc si l'on choisit une luminance de 100 cd/m² (nous y reviendrons plus loin), alors C = Lmaxi / soit :
- C de 50 : 1 donc 100 / 50 = Noir à 2 cd/m²
- C de 250 : 1 soit = 100 / 250 = Noir à 0,4 cd/m²
- C de 630 : 1 soit = 100 / 630 = Noir à 0,16 cd/m²
Là, encore, faites des essais avec différentes valeurs de noirs. Je vous donne une indication de départ !
2 - Quelle est la "bonne" luminance d'un écran ?
Depuis longtemps, les normes internationales précisent que la "bonne" luminance pour un écran lorsqu’on souhaite faire du softproofing est de 80 cd/m² dans le monde de l'imprimerie où de nombreuses valeurs (écran, pièce et cabine de contrôle) sont normées. Dans notre environnement de travail, on peut dire que l'on est dans les clous entre 80 et 100 cd/m² avec une préférence pratique à 100 cd/m² et en évitant donc - toujours si l'on privilégie le softproofing - 120 cd/m² ou encore davantage.
Mon conseil - Personnellement, j'ai coupé la poire en deux et je travaille à 100 cd/m² tout le temps. J'ai un environnement de travail à peu près contrôlé (murs blancs ou gris neutre 18%, aucune fenêtre au sud). |
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3 - Quel gamut doit afficher votre écran ?
Aujourd'hui, il existe deux catégories d'écrans : ceux affichant grosso modo l'espace couleur sRVB et ceux affichant un large gamut donc grosso modo l'Adobe RVB. Si vous photographiez en noir et blanc alors peu importe bien entendu. Si maintenant vous imprimez des photos couleurs alors cette question devient importante et pour y répondre vous allez devoir répondre à deux questions :
- Est-ce que je photographie / retouche des couleurs très saturées ?
- Est-ce que j'ai besoin de voir ce que je fais ou bien est-ce que je sais retoucher à la pipette (valeurs RVB) ?
Si vos photos ne possèdent jamais de couleurs très saturées car ce n'est pas votre style alors il n'est absolument pas nécessaire de retoucher vos photos sur un écran large gamut. Vos photos s'afficheront exactement de la même façon sur les deux types de dalles.
Si vous avez photographié des couleurs saturées voire très saturées alors vous verrez davantage ce que vous faites sur un écran large gamut mais est-ce indispensable pour autant ? Bien sûr que non ! Cela dit, il faut alors savoir retoucher à la pipette. Pour résumer, on peut dire que de travailler avec un écran large gamut est confortable mais pas indispensable au sens strict.
Calibrez votre imprimante photo
Tout comme il est presque indispensable de calibrer son écran une fois bien étalonné, il est tout aussi indispensable de calibrer son imprimante si l'on veut "prévoir" sans gâchis de papier ses impressions. En fait, on pourrait s'en sortir avec un écran régler à l'œil nu - même si cela ne me viendrais pas à l'idée, soyons clair ! - mais je ne vois vraiment pas comment on peut calibrer une imprimante à l'œil. La calibrer me semble indispensable. Ce prérequis étant posé, je vous invite à lire mes pages sur le calibrage des imprimantes :
Cas particulier : comment faire du softproofing avec Photoshop ?
Sur une chaîne graphique calibrée, avec éventuellement un écran calibré (évidemment !) à large gamut (affichant potentiellement l'espace Adobe RVB) si vous travaillez des couleurs très saturées, notamment vers les verts, c'est possible grâce à une simulation à l'affichage. On parle alors de softproofing. Cette simulation visuelle de conversion n'affecte absolument pas l'image (ne change pas les valeurs RVB de votre photo) contrairement à la conversion comme on a pu le voir. Là, il n'y a aucun risque pour l'image. Il ne s'agit que d'une simulation afin de s'approcher visuellement du résultat final : l'impression (avec toutes les nuances qui conviennent dans ce cas là car la gestion des couleurs n'est pas une science exacte).
Ainsi, on va pouvoir anticiper en partie une perte de couleur, son remplacement éventuel par une couleur moins saturée, la perte de dégradé de couleur, l'affichage des zones de l'image, etc...
Simuler l'affichage de l'image à imprimer : "Format d'épreuve"
Si vous avez créé ou fait créer un profil ICC pour un couple imprimante / papier, il vous sera possible de "voir" par avance comment votre image va être imprimée et surtout de savoir quelles corrections lui apporter éventuellement pour corriger les faiblesses de l'impression. Pour cela vous avez un menu fort pratique : le menu "Affichage / Format d'épreuve / Personnalisé" :
Mon conseil avant de commencer ! Affichez l'image à la taille réelle d'impression. C'est ainsi que vous aurez la meilleure configuration de comparaison. Pour cela, allez dans le menu "Affichage > Taille d'impression".
Commencez par choisir le profil du périphérique de simulation (non générique si possible donc créé par vos soins ou par un professionnel) dans la liste déroulante (1). Ensuite, après avoir vérifié que le bouton d'Aperçu était bien coché, choisir alternativement le mode de rendu Perception et relative (2). (Les deux autres ne nous intéressent pas). Par comparaison alternative, vous allez parfois percevoir des différences. Ce n'est pas systématique. Cela dépend de la photo, de la saturation de ses couleurs et bien sûr de votre écran et notamment son gamut. Ensuite, validez sur OK. Ensuite, cochez bien "Compensation du point noir" et j'aime bien cocher "Simuler la teinte du papier". C'est avec cette option que j'obtiens, chez moi donc avec mon éclairage standardisé dont je reparle plus bas la meilleure correspondance écran / tirage.
Note ! Ne pas cocher "Conserver les valeurs RVB", qui de toutes façons rendraient impossible le choix du mode de rendu.
L'image à l'écran change d'aspect MAIS pas de profil ??? Si, si : regardez en bas à gauche ! C'est bien une simulation. Le profil de l'image ne change pas. Pour vérifier que vous êtes bien en affichage "Profil imprimante" il suffit de regarder dans la barre de titre de l'image :
Affichez alternativement votre simulation d'impression : avec/sans le profil d'impression
Par des allers/retours grâce au raccourci clavier - CMD + Y ou CRTL + Y - je peux passer très vite d'un affichage avec / sans simulation. Je peux aussi y avoir accès par la barre de menu : " Affichage / Couleurs de l'épreuve".
Comme je continue de travailler mon image dans son espace d'origine donc ici assez large, je peux réaliser des retouches très subtiles et précises sans dégrader mon fichier. Bien sûr que l'image finira par être convertie avec le profil de l'imprimante mais cela pourra se faire au tout dernier moment et après certaines corrections par anticipation. L'espace colorimétrique d'une imprimante étant un espace non neutre car de périphérique, il faut travailler l'image le plus longtemps possible dans l'espace Adobe RVB, sRGB ou encore ProPhoto RGB. Grâce à cette simulation d'affichage le travail est largement facilité. Avec le raccourci clavier - CMD + Y ou CRTL + Y - il suffit de passer d'un environnement à un autre en apportant les retouches à votre image "EPSON 7800" pour qu'elle s'imprime au plus proche de l'image d'origine. Il ne doit rester qu'un minimum de différences entre l'image RVB et l'affichage RVB / Pro 7800. Au passage, je vous conseille d'utiliser les calques de réglages pour faire cette opération.
Afficher les couleurs non imprimables
Enfin, par un troisième menu du Menu affichage, le menu "affichage/couleurs non imprimables" (CMD + MAJ + Y ou CRTL + MAJ + -Y) il est possible d'afficher sur votre écran deux choses :
Commencez par choisir le profil d'impression à simuler comme expliqué ci-dessus. Toutes les parties de votre photo non imprimables vont apparaître grisées :
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Par "détournement", il est même possible comme je l'ai lu sur le site de Christophe Métairie (Merci pour cette astuce !) d'afficher les couleurs non affichables cette fois. Il suffit de sélectionner non pas un profil d'impression mais le profil de son écran. À ce moment vous matérialisez la difficulté du softproofing car certaines couleurs saturées sont elles-mêmes non affichables !!!
Imprimer ses photos (exemple avec Photoshop)
Note importante ! Je vais utiliser Photoshop pour faire mes tirages car ce logiciel intègre parfaitement la gestion des couleurs donc l'usage des profils ICC lors du softproofing (ci-dessus) et lors d'une impression avec une imprimante calibrée.
L'impression d'une image dans Photoshop se fait grâce au menu Fichier > Imprimer (CMD + P ou CRTL + P). Cette fenêtre possède plusieurs parties distinctes dont celle qui nous intéresse ici : "Gestion des couleurs" Figure ci-dessous : |
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1 - Imprimante - Choisir le modèle d'imprimante dans votre liste d'imprimante.
2 - Choisir le bon support papier - le même que celui qui a servi pour imprimer la mire de calibrage de ce couple imprimante / papier si vous avez calibré votre imprimante.
Attention ! Ce choix détermine uniquement le taux d'encrage. Si vous utilisez du papier de la marque de l'imprimante, votre papier sera dans la liste déroulante. Si vous utilisez une autre marque, choisir le même type de papier que chez Epson dans cet exemple. En effet, toutes les marques possèdent les "mêmes" gammes de papier : brillant Premium, mat Archival, baryté, etc.
3 - Paramètres couleurs - Bien désactiver la gestion des couleurs de l'imprimante - si ce n'est déjà fait automatiquement - sinon cela ferait double emploi avec celle de Photoshop.
Note d'utilisation : si vous avez bien choisi le menu "Laisser Photoshop gérer les couleurs" alors la gestion des couleurs de l'imprimante est bien désactivée.
Comment choisir ? Le moteur de conversion dans le cher Photoshop est simplement le meilleur actuel. Voilà aussi pourquoi Photoshop peut sembler coûteux et pour moi cela a toujours été un critère déterminant qui justifie grandement ce coût.
4 - Qualité - Choisir la même finesse d'impression que lors de l'impression de la mire. J'ai même créé deux profils à 1440 dpi et 2880 dpi mais je vous avoue ne pas être certain qu'il y ait une différence.
Note personnelle ! En 2024, je ne m'embête même plus, je ne fais qu'un seul profil à 1440 dpi.
Vous pouvez également choisir la vitesse sans que, selon moi, cela ait une influence sur le calibrage. Mais notez que je ne cochais jamais "Détails plus fins" car j'avais un bug sur mon ancienne 7800 Epson quand j'imprimais mes panoramas en très long.
5 - Convertir ou pas avec le profil ICC d'impression ? - Comme on l'a vu page précédente, il ne faut pas convertir l'image avant de lancer l'impression dans Photoshop car cette conversion se fait directement dans ce menu - illustration ci-dessous -. La simulation d'affichage que nous venons de faire nous permet juste de savoir quel mode de conversion est idéal pour cette photo. Il faut donc le retenir pour la suite...
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Ce guide complet des DPI de 127 pages (5 chapitres + annexes pratiques) détaille les nombreux aspects des dpi (Tirages jet d'encre, impressions offset, 3 x 4, écrans, etc.) et leur utilisation au quotidien - En savoir plus |
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Comment éclairer son tirage ?
Si nous avons étalonné et calibré notre écran autour de 80/90 cd/m² alors nous avons sous les yeux notre valeur de référence. Notre tirage doit donc lui ressembler. Reste à savoir comment l'éclairer et comment "bien" le comparer avec l'image de référence ?
Avec quel éclairage ?
La question de l'éclairage de notre tirage afin de le comparer à notre photo affichée à l'écran est sinon primordiale au moins essentielle ! Deux critères sont importants :
- Sa température de couleur,
- Sa luminosité (luminance).
Idéalement, nous comprenons que cette lumière devrait être "standardisée". Si nous utilisons l'éclairage de notre pièce auquel on n'a pas prêté attention, il aura probablement l'avantage de ressembler à celui de Monsieur et Madame tout le monde mais il ne sera sûrement pas assez précis pour savoir d'où viendrait un problème éventuel (Tirage trop sombre, couleurs pas assez ceci ou cela...). Cela dit, si vous êtes satisfait de votre chaîne graphique, vous n'êtes pas obligé de lire la suite.
Mon conseil ! Maintenant, on peut donc être tenté d'utiliser un éclairage standardisé comme une cabine de contrôle Just-Normlicht (malheureusement assez coûteuse), la lampe et l'ampoule lumière du jour (IRC 95) de Christophe Métairie, une lampe de bureau GrafiLite de Calibrite ou enfin, le nouvelle lampe Ilford Ilfolux en test sur ce site. Personnellement, c'est cette dernière que je conseille et que j'utilise. |
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Il est tout à fait possible d'imprimer ce que l'on voit - dans les limites du matériel que nous utilisons si on calibre toute sa chaîne graphique et que l'on utilise un éclairage standardisé.
Le calibrage de l'écran doit se faire autour de 80/100 cd/m² et pas forcément avec un trop fort contraste.
Le calibrage de l'imprimante est peut-être le plus important !
Utilisez, si vous retouchez vos photo dans Photoshop, le menu Affichage > format d'épreuve si pratique.
Vérifier s'il faut choisir le mode de rendu Relatif ou Perceptif grâce à la géniale fonction "Affichage / format d'épreuve" également.
De même, pensez à afficher les couleurs non imprimables grâce à l'autre fonction pratique : "Affichage/couleurs non imprimables". Cette fonctionnalité manque de précision donc elle peut faire inutilement peur ou impressionner car elle a un côté on/off. Elle n'indique pas si les couleurs non imprimables le sont à peine ou franchement.
Si vous souhaitez des dégradés et des modelés, dans les cieux notamment, les plus beaux possibles choisissez la résolution d'impression maximale (2880 dpi pour les imprimantes Epson ou Canon). C'est subtil mais, personnellement, je vois la différence et je préfère nettement. Je rappelle puisque je l'explique en détail dans mon PDF sur les dpi que cela ne joue pas sur la finesse du point d'impression mais bien sur la précision avec laquelle l’imprimante place les gouttelettes d'encre les unes à côté des autres.
Les dpi de l'imprimante n'ont rien à voir avec les dpi (ppp) de l'image. Si vous souhaitez imprimer une photo à 240 dpi, les dégradés seront plus beaux si vous l'imprimez à 2880 dpi (imprimante) qu'à 1440 et a fortiori 720 dpi. De même qu'ils seront plus beaux à 240 dpi (image) qu'à 120 dpi.
Au delà de 240 dpi pour une impression jet d'encre, je ne vois pas de différence mais à partir de 200 dpi je commence à la percevoir si je me rapproche du tirage. 300 dpi ne servent que pour l'impression offset chez l'imprimeur mais n'apporte rien en impression jet d'encre.
Pensez à bien cocher le bouton : compensation du point noir et simuler la teinte du papier si vous imprimez en choisissant le mode de conversion relative. Les noirs seront plus denses et beaux car ils seront adaptés à VOTRE papier. |
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