Test de l'écran Eizo ColorEdge CS2420 Publié le 15 mai 2015 | Mis à jour le 11 janvier 2025
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Nouveau ! L'écran Eizo CS2420 vient d'être remplacé par l'Eizo CS2400S à l'automne 2023. Si la dalle ne change pas vous gagnerez l'USB-C et le Power Delivery de 70W. Son prix reste inchangé !
Avec l'ancien Eizo CS2420 il était possible d'acheter un écran 24 pouces de marque Eizo, ColorEdge qui plus est (synonyme de très grande précision des couleurs chez Eizo) pour un tout peu plus de 700 € à l'époque ! Est-ce qu'il reste intéressant en 2025 en occasion ?
Pour présenter rapidement cet écran Eizo CS2420, l'ancienne "l'entrée de gamme" ColorEdge, on peut dire qu'il s'agit d'un écran 24 pouces (1920 x 1200 pixels – pitch 0,27 - 94 ppp) à dalle mate qui s'adresse aux photographes, illustrateurs et autres graphistes mais peut-être dans une moindre mesure aux vidéastes par l'absence de compatibilité HDR, à technologie IPS (LED diodes blanches), table LUT sur 16 bits et à large gamut donc couvrant un gamut très proche de l'Adobe RVB / DCI-P3. Il se rangeait donc dans la catégorie des écrans dits «Arts graphiques». Il était vendu juste au-dessus de la barre des 700 euros et permettait d'accéder, via ColorNavigator, aux géniaux avantages de la calibration hardware. Est-il toujours intéressant en occasion en 2025 ? C'est ce que nous allons voir dans ce test.
Clairement, l'Eizo ColorEdge CS2420 permettait d'entrer dans le monde du haut de gamme quand il est sorti. Sans atteindre la perfection de la série Eizo CG, je vous assure que si vous achetez pour la première fois un Eizo ColorEdge CS, même en occasion, vous vous demanderez peut-être pourquoi vous n'en avez pas acheté un plus tôt ! Enfin, tout se pose : les couleurs sont - vraiment - très précises, les gris neutres tout le temps (du matin jusqu'au soir) grâce à une électronique de qualité, l'uniformité réellement proche de la perfection en luminance et température de couleur et tout cela sans fatigue oculaire, même pendant des heures de retouches. Enfin, la garantie Eizo de 5 ans n'est pas là juste pour faire beau : les ingénieurs de chez Eizo sont encore plus exigeants que vous. Dit autrement, si vous en trouvez un en occasion qui n'a pas trop d'heures de vol et que vous n'avez pas besoin de prise USB-C alors... Foncez ! - Lire ma conclusion
Présentation de l'écran Eizo ColorEdge CS2420
Voici pour commencer, quelques illustrations de cet écran sorti en 2016, à l'ergonomie sans faille, vraiment améliorée (poignée, bords fins, boutons électrostatiques) par rapport à l'ancien Eizo CS240... et comme sur les récents Eizo ColorEdge dont le "look" n'a pas changé.
Un câble USB 3.0 pour le calibrage hardware et alimenter le HUB USB.
ColorNavigator
Note sur le contenu ! Cet Eizo CS2420 ne possède pas de colorimètre intégré donc vous devrez utiliser votre sonde ou bien en acheter une. Attention si vous souhaitez utiliser ColorNavigator car toutes les sondes ne sont pas compatibles.
La qualité perçue, elle est excellente, vraiment. Peut-être la meilleure finition rencontrée lors de mes tests jusqu'à l'Apple Pro Display XDR... Quant à l'électronique, sa qualité sera identifiable par la stabilité des couleurs au cours de la journée et évidemment au fil des années. Dès le premier allumage, on sent que les couleurs sont justes notamment au niveau des gris, parfaitement gris !
L'écran et sa dalle
1 - La définition/résolution - Il s'agit d'une dalle IPS, normal sur ce créneau des écrans dits "Arts graphiques", Full HD donc de 1920 x 1200 pixels. Sa résolution est de 94 ppp. Classique et non "Retina mais très beau grâce au traitement antireflet de la dalle dont je reparle ci-dessous.
2 - La dalle et son traitement antireflet - Cet Eizo ColorEdge CS2420 utilise une dalle IPS à LED blanche. Pas de Mini-Leds chez Eizo à l'époque... mais pas plus en 2022 par manque de fiabilité colorimétrique. Concernant le traitement antireflet de sa dalle (le film antireflet posé sur la dalle) il ne "marque" pas les pixels en leur donnant un aspect très légèrement granuleux notamment quand on affiche une page claire et est évidemment très efficace contre les reflets de la pièce. C'est parfait et réellement très beau sur les dégradés... comme quoi il n’est pas toujours nécessaire de posséder un écran UHD pour obtenir une très grande finesse de pixels !
3 - Épaisseurs des bords de l'écran - L'écran possède une dalle de 24 pouces et mesure 55 cm de large. Ses bords mesurent maintenant 18 mm sur chaque côté et ont donc perdu 1 cm à droite et à gauche et près de 3 cm en bas. Il ne s'agit donc pas d'un record de finesse mais on s'approche des standards de 2018 favorisant le multi-écran. En 2022, cela reste "épais" car la génération 2020/2022 a encore vu fondre les bords de nombreux écrans... mais qui n'affichent pas les mêmes prétentions de précisions colorimétriques ni les mêmes durées de vie ! En 2022, on ne peut pas tout avoir...
4 - Technologie et rétro-éclairage de la dalle - Puisqu'il s'agit d'une dalle IPS, elle est rétro-éclairée, évidemment par des Leds blanches, en 2022 (date de sortie). Pas de Mini-Leds cependant, cher aux vidéastes, mais un grand classique, parfaitement maîtrisé dans le cas de cette dalle surtout à destination des photographes, illustrateurs ou graphistes car offrant des couleurs parfaitement justes.
5 - La table LUT interne - Il s'agit d'une 1D LUT en 16 bits, donc on a affaire pratiquement à ce qu'il y a de mieux pour afficher des dégradés superlatifs (quand on affiche de beaux fichiers non postérisés !). Seul l'Eizo ColorEdge CG247X fait mieux avec sa table LUT 3D 16 bits.
6 - Le gamut - L'Eizo CG2420 affiche, contrairement à son petit frère l'Eizo CS2410, le gamut Adobe RVB à 100% - Résultats des mesures avec la sonde SpyderPro de Datacolor un peu plus bas
7 - Fonction Eizo DUE d'uniformité (Display Uniformity Equalizer) - Pendant le contrôle qualité de chaque N° de série, l'uniformité de la dalle est mesurée afin d'en établir la "carte". Celle-ci est injectée dans une matrice de la table LUT de l'écran afin d'afficher une dalle parfaitement uniforme. Inconvénient : quand cette fonction DUE > uniformité est active (par défaut), l'écran ne peut plus atteindre sa luminosité maximum de 410 cd/m² mais seulement 320 cd/m². C'est bien suffisant pour un usage photo mais les vidéastes auront peut-être intérêt à désactiver cette option en choisissant, dans ColorNavigator, "Paramètres du moniteur > DUE > Luminosité".
8 - Les courbes HDR - Cet Eizo CS2420 n'est pas compatible HDR malheureusement.
9 - Le logiciel pour calibrage hardware - Cet écran est livré avec son logiciel de calibrage : le bien connu ColorNavigator (en test sur ce site) – Il est censé vous garantir un calibrage idéal et surtout facile et pratique, pour ceux qui ne maîtrisent pas le sens de toutes les valeurs cibles - mais sans sonde intégrée. Il faudra donc posséder une sonde compatible pour l'utiliser telle l'excellente ColorChecker Display Pro ou l'i1Display Pro. Rien que de l'excellent donc.
Prochainement... Mon guide pratique de ColorNavigator
Ce guide pratique complet consacré à ColorNavigator vous permettra de l'utiliser au mieux afin de calibrer votre écran de manière optimale (réglages, choix des valeurs cibles, etc.) selon le travail en cours et d'utiliser pleinement tous les avantages du calibrage hardware - Bientôt...
Cela dit, les écrans ont fait tellement de progrès que même avec un "simple" calibrage avec le Display Pro HL + Calibrite Profiler, on obtient un excellent résultat pour nos yeux (hormis pour les experts de la couleur ou de la retouche évidemment qui utiliseront ColorNavigator). Seuls les chiffres peuvent être améliorés avec ce type de calibrage hardware mais sous le seuil de perception de l'immense majorité d'entre-nous... À moins de vouloir le calibrer en hardware pour l'utiliser calibré sur un autre ordinateur ou dans un autre environnement car le profil ICC est alors directement injecté dans la table LUT de celui-ci et non dans l'ordinateur qui a servi à le calibrer.
Note à propos du calibrage hardware ! Je comprends cependant que les marques communiquent sur leur logiciel de calibrage hardware car réellement vous serrez "sûr" d'optimiser tous les paramètres de votre calibrage, notamment l'affichage des dégradés de gris, mais je vois aussi que ces logiciels qui apportaient réellement une plus-value il y a quelques années, sont moins déterminant aujourd'hui, sur les écrans très haut de gamme comme c'est le cas ici. Vous visez l'absolu, utilisez-les. Même si vos yeux ne voient pas la différence, votre conscience sera en paix ! - Lire ma page sur le calibrage hardware
La connectique
Du classique en 2016... à sa sortie : DVI-D, HDMI, DisplayPort 1.2 et une prise USB 3.0 (qui peut servir pour le calibrage hardware et une pour alimenter le HUB USB 3.0 de 3 fiches USB 3.0 sur le côté gauche de l'écran - voir photos plus haut) mais bien entendu cela devient un peu juste en 2022 où la prise USB-C est de plus en plus présente et demandée. De plus, avec la prise USB-C, il ne serait plus nécessaire de brancher le câble USB 3.0 pour effectuer un calibrage hardware car toutes les informations passeront par le même câble. La prise DVI fait aujourd'hui sourire ! En 2022, on notera également l'absence de connectiques pratiques pour le télétravail comme une prise RJ45, le KVM ou la multiplication des prises pour brancher plusieurs périphériques en même temps.
Une ergonomie déjà à la pointe !
1 - Les mouvements - L'ergonomie était sensiblement améliorée par rapport à la précédente génération, notamment pour le transport puisque apparaît une nouvelle poignée très pratique en haut et à l'arrière de l'écran, si pratique également pour le relever ou le baisser à la bonne hauteur. En revanche toujours pas de passe-câbles dans le pied. L'amplitude des mouvements de l'écran en hauteur (sur 15,5 cm), en inclinaison et en rotation permettra à tous les utilisateurs de trouver leur réglage idéal. Vraiment parfait !
2 - Le menu OSD - Autre nouveauté à l'époque, les boutons du menu sur l'écran sont maintenant électrostatiques, beaucoup plus élégants que sur de nombreux écrans et au joli tintement (que l'on peut couper) quand on clique dessus. Beaucoup de raffinement décidément dans cet écran haut de gamme à tous les égards...
Les touches du menu écran sont électrostatiques mais l'OSD toujours le même.
Note ! Dans l'OSD de l'écran il est possible grâce au menu Préférences > Indicateur de modifier la luminosité des diodes électroluminescentes voire de les éteindre pour ceux qui travaillent dans le noir. Bien vu !
Que vaut l'écran Eizo ColorEdge CS2420 après calibrage avec l'i1Display Pro ?
J'avais effectué, pour commencer, le calibrage de cet écran - comme tous les écrans que je teste - avec la meilleure sonde au moment de ce test dans un rapport qualité/prix tout bonnement excellent : l'i1Display Pro + logiciel i1Profiler 1.6.6 (remplacée depuis par la Display Pro HL de Calibrite) afin de pouvoir situer ce nouvel écran par rapport aux écrans du marché et son prédécesseur. Ces chiffres ont largement été confirmés voir améliorés sur un autre exemplaire, un an plus tard. Il va s'en dire que je conseille vivement tout de même le calibrage hardware avec ColorNavigator.
Comme réglages écran, j'ai choisi :
Mode-3 : Adobe RGB
Gamma : Adobe RVB (2,2)
Gamma 2,2 (Adobe RVB)
Température de couleur : 6500K (Adobe RVB).
Et comme valeurs cibles dans le logiciel i1Profiler 1.6.6...
Technologie de l'écran : Choisissez diodes blanches,
D65 ou éventuellement un peu moins si vous souhaitez un écran un peu plus chaud. (Notez qu'à D55, l'écran est vraiment chaud mais pas jaune comme sur les écrans bas de gamme),
Luminance : je teste tous les écrans à 90 cd/m² qui correspond à mon environnement lumineux, mais vous pouvez choisir de 80 cd/m² pour l'impression à 160 cd/m² pour un usage Web ou Vidéo toujours en tenant compte de la luminosité de votre pièce,
Contraste : Natif pour le Web ou la vidéo et 287:1 pour ceux qui impriment beaucoup, notamment sur papiers photo Gloss,
Norme ICC : V2 pour éviter les problèmes d'incompatibilité avec certains logiciels de visualisation d'images (images trop sombres, notamment sous Windows 10) et évidemment V4 si vous savez ce que vous faites.
Bon à savoir ! Le génial logiciel Gamut Viewer de Coraye qui permet de comparer des profils ICC, des espaces couleurs mais aussi... des images - sa grande force - n'est compatible qu'avec les profils ICC v2.0.
Les données objectives : que dit le rapport final après calibrage ?
Avant de passer aux Delta E, il est intéressant de relever les valeurs de température de couleurs atteintes ainsi que le contraste.
1 - Contraste, niveau du noir et température de couleur :
Mon avis ! Comme par hasard la température de couleurs (TC) de 6539K est évidemment extrêmement proche des 6500K demandés et non approchante comme sur de nombreux écrans entrée de gamme. Le contraste mesuré à 80 cd/m² est très proche du CS240 (même encore supérieur sur un autre exemplaire à 830:1) alors que la dalle a changé. Cette dalle est donc différente de l'Eizo CG2420 qui remplace le CX241. Le chiffre de 830:1 vient d'une autre dalle Eizo CS2420 calibrée avec le noir minimum et non en 287:1 (usage impression) comme je l'ai fait avec mon exemplaire de test en 2015.
2 - Delta e (précision d'affiche des couleurs) - Les chiffres de Delta e selon la norme 2000 sont évidemment excellents - 0,52 de moyenne et seulement 0,81 pour le plus mauvais patch donc sans passer par un calibrage hardware et ColorNavigator. C'est excellent !
Mon avis de 2016 mis à jour fin 2017 ! Si mon exemplaire de test de fin 2016 ne battait pas de record avec tout de même seulement 0,52 de moyenne, mon deuxième exemplaire de test de fin 2017 est du niveau du CG2420 c'est à dire parfait ! L'Eizo CS2420 établit une meilleure moyenne que le CS240 car le patch le plus élevé ne dépasse pas 0,76. Cela dit, on est tellement sous le seuil de sensibilité de l'œil humain - vous, moi ou l'homme qui valait trois milliards ! - que c'est plus pour la forme. Ce nouveau Eizo CS2420 est donc conforme à ce que l'on peut attendre d'un écran Eizo ColorEdge aux couleurs affichées parfaites et à la neutralité des gris vraiment neutre. C'est pas compliqué, pour faire mieux il faudra un Eizo CG2420 à la sonde intégrée.
Note importante ! Ce que cette mesure ne dit pas c'est qu'elle pourrait être répétée, heure après heure, jour après jour tant Eizo soigne son électronique et choisit bien ses dalles. À un moment t, d'autres dalles pourraient faire illusion mais pas sur la durée or, quand on y a goûté, difficile de revenir en arrière.
3 - Maintenant les tests d'uniformité en luminance et température de couleur :
C'est encore une fois des relevés superlatifs ! Vous voulez voir ce qu'est une dalle uniforme et bien faites vous prêter ou achetez cet Eizo ColorEdge CS2420 !
En température de couleur, c'était étonnamment moins superlatif sur mon exemplaire de test de fin 2016 : 134 K maxi d'écart en haut est tout de même non négligeable ! Mais tout est redevenu parfait sur l'exemplaire testé fin 2017.
Et mes données subjectives : que voit mon œil ?
Les anciens Eizo CS240/CX241/CG247, qui partageaient la même dalle, étaient des références en terme de qualité d'affichage des couleurs, des gris, des dégradés, de subtilités dans les couleurs saturées, dans l'affichage des ombres, dans l'uniformité, de tout ce que vous voulez ! La dalle de cet Eizo CS2420, pourtant différente du magnifique Eizo CG2420 et qui possède toujours pour lui un contraste doublé (1500:1 au lieu de 830:1), fait jeu égal avec lui et il est difficile de les départager visuellement (à moins que vous ne soyez un expert de la retouche et alors vous achèterez naturellement l'Eizo CG247X au minimum). Si vous possédez un Eizo CS240, vous pourriez donc vous laissez tenter par les nombreuses améliorations ergonomiques et connectiques en étant certain d'avoir un affichage que je qualifierais de presque parfait, surtout comparé à tellement d'écrans du marché. On est de plain-pied dans le très haut de gamme... d'occasion !
Eizo ColorEdge CS2420
Catégorie : Haut de gamme
Public : Débutants | Passionnés | Pros - Experts
En détail...
Fidélité des couleurs
9,5
Gamuts photo/vidéo
10
Uniformité de la dalle
10
Moirage antireflet
10
Résolution
8,0
Comparaison tirage/écran
10
Contraste/usage vidéo
7,0
Ergonomie
10
Connectivité
8,0
Qualité ext. et électronique
9,5
Rapport qualité / Prix
10
J'aime beaucoup...
Chiffres de Delta E après calibrage du même tonneau que le CG2420 donc "parfaits" en pratique même si un expert pourra encore voir une différence avec le CG247X grâce à sa sonde intégrée,
Stabilité de la précision d'affichage des couleurs dans le temps (toute la journée et mois après mois) grâce à une électronique soignée,
Aucun moirage des pixels sur fond clair,
Gris vraiment neutres,
Aucune fatigue oculaire pendant la journée de retouche,
Dalle IPS mate "satinée" au rendu superbe,
Large gamut pour les photographes ou vidéastes (Adobe RVB et DCI-P3),
Contraste parfait pour retoucher des images puis imprimer ses photos,
Calibrage hardware avec le génial ColorNavigator,
Bords amaigris, sur tous les côtés : 18mm, enfin !
Connectivité mise à jour (USB 3.0) mais toujours pas d'USB-C !
Ergonomie au top (poignée très pratique, boutons électrostatiques) !
Garantie 5 ans,
Prix "raisonnable" vu le niveau de cette dalle !
Excellente occasion en 2025 s'il n'a pas trop d'heures de vol,
Produit coup de cœur pour les photographes exigeants, amateurs avertis ou passionnés et évidemment les pros. Retour en arrière impossible !
Je regrette...
Noirs donc contrastes un peu faibles pour les vidéastes (... qui se tourneront vers l'Eizo CG2420),
Bords un peu épais en 2025 mais il faut bien cela pour garantir la fiabilité Eizo, largement reconnue,
Pas de compatibilité HDR,
Pas de colorimètre intégré,
Pas d'USB-C,
Pas de visière incluse.
Conclusion de ce test...
Produit coup de cœur ! Clairement il s'agissait d'un écran vraiment haut de gamme. Très haut de gamme serais-je même tenter de dire ! Mais alors pourquoi "seulement" 9,0/10 ? Juste histoire de laisser 9,5/10 à l'Eizo CG2420 et 10/10 à l'Eizo CG247X qui proposent un contraste double et donc offrent davantage de polyvalence pour ceux qui ne rechignent pas à regarder une belle vidéo de temps en temps ou faire un peu de montage vidéo. Pour le reste cet Eizo ColorEdge CS2420 n’était déjà que tutoiement de la perfection donc si vous en trouvez un en occasion qui n'a pas trop d'heures de vol... Foncez !
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